Le conseiller du ministre de l’Industrie satisfait des travaux de l’usine Fiat
40 hectares consacrés aux entreprises sous-traitantes
Retenu par la réunion du Conseil des ministres, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a dépêché son conseiller Ahmed Zayed Salem pour une visite dans la wilaya d’Oran, afin de s’enquérir du taux d’avancement des travaux de l’usine Fiat de Tafraoui. M. Zayed a révélé qu’un programme spécial est mis en place afin d’accompagner les startups et les petites et moyennes entreprises, en donnant la priorité à la sous-traitance, qui doit hausser le niveau, pour se hisser aux standards internationaux.
Cela passe, selon lui, par l’expérience qui sera acquise des professionnels de Fiat qui encadreront les travailleurs locaux et le respect des clauses du cahier des charges qui fixe le taux d’intégration à 40%, qui sera atteint progressivement durant les années à venir. Ahmed Zayed Salem a également fait part des ambitions de l’Etat à se diriger vers l’exportation, après avoir réorganisé le secteur à la faveur des dispositions contenues dans le nouveau cahier des charges et la loi de l’investissement. Pour l’accompagnement des entreprises de la sous-traitance, il a indiqué que la tutelle a fait appel à des entreprises de renom dans ce domaine, en plus du programme de Fiat pour la formation des PME. De son côté, le wali d’Oran, Said Saayoud a dressé l’état des lieux, affirmant que les travaux avancent à grands pas à l’usine, avec un taux de 85% pour le premier bâtiment, et 35 % pour le second.
Le premier responsable de la wilaya a même révélé que les appareils et les machines nécessaires pour l’usine sont déjà arrivés à l’atelier. L’usine a été également raccordée au réseau d’électricité, de gaz, de l’eau et d’Internet, alors que les travaux d’aménagement extérieur démarreront après le mois de Ramadhan. La réception de cette usine est prévue à la fin du mois d’août prochain. Le wali a annoncé dans ce contexte qu’une superficie de 40 hectares a été réservée aux entreprises sous-traitantes afin d’investir dans ce secteur et de relever le défi du taux d’intégration. Saayoud s’est montré confiant que cette usine sera le point de départ d’une vague de chute de prix des voitures en Algérie. L’investissement alloué par le Groupe Stellantis pour son usine d’Oran destinée à la production de véhicules Fiat est de 200 millions d’euros dans sa première tranche. Le Groupe Stellantis a acté la production de quatre modèles dans un premier temps incluant la Fiat 500 et la Fiat Doblo, ainsi que deux autres modèles non encore dévoilés. Concernant le taux d’intégration du projet, celui-ci atteindra 30% en 2026, incluant l’emboutissage des tôles, la fabrication de la caisse, la peinture et la localisation de nombreuses commodités comme les sièges, les câblages, l’habillage plastique, le poste de conduite, l’échappement, les batteries, les pare-chocs, les pneus et les fluides notamment, a précisé le représentant de Stellantis, ajoutant que ce taux est appelé à atteindre 40% au-delà de 2026.
J.M.

Formation en dessalement d’eau de mer
L’ENPO «Maurice-Audin» s’implique
La formation en dessalement de l’eau de mer a été au centre d’un workshop, organisé lundi à l’Ecole nationale polytechnique d’Oran (ENPO) « Maurice Audin » avec la participation de spécialistes du pays en la matière. La formation en dessalement sera érigée en pôle d’excellence constitué de quatre établissements universitaires, à savoir l’ENPO, l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB) à Alger, l’Ecole nationale supérieure d’hydraulique (ENSH) à Blida et l’Université de Ouargla sur instructions du gouvernement, a indiqué, à l’APS, Pr. Hassiba Bouabdessalam, présidente du comité d’organisation et chef de projet de formation en dessalement à l’ENPO «Maurice-Audin».
Cette formation sera disponible dans les établissements universitaires à partir de septembre prochain, selon la même interlocutrice. Ce workshop intitulé « La formation dans le dessalement des eaux: répondre aux défis de l’eau avec des compétences d’ingénierie de pointe » vise, selon elle, à donner de la visibilité d’abord à ces formations, en même temps que le pôle d’excellence et les faire promouvoir, en plus de favoriser l’Interaction et les échanges entre les établissements universitaires et les secteurs utilisateurs (dessalement, hydraulique et secteur socioprofessionnel). Il sera aussi question d’établir un pont durable entre le monde universitaire et le secteur du dessalement pour accompagner et soutenir cette formation et veiller au recrutement des étudiants de cette formation, a-t-elle fait savoir. Ce workshop représente une opportunité unique pour les partenaires industriels, les experts et les enseignants chercheurs de partager et d’échanger les expériences et le savoir-faire dans le domaine de la formation et de la recherche dans le domaine de dessalement, ainsi que nouer des liens de partenariat durable avec l’industrie du dessalement. Plusieurs communications ont été animées abordant, entre autres, «l’innovation et les startups dans le domaine du dessalement», «la formation en dessalement, retour d’expériences» et «la formation en master professionnel du dessalement des eaux ».

 
 

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