Sidi Bel Abbés
La cité des 612 logements de Sidi Djilali nécessite aménagement
La cité 612 logements sise au quartier Sidi Djilali dans la ville de Sidi Bel Abbés est livrée à elle-même sans aucune attention des responsables locaux. Les immeubles de rez-de chaussées et trois étages qui datent d’une trentaine d’années sont dans un état de vétusté, les escaliers commencent à s’effriter et leurs marches se délabrent. Les espaces verts sont devenus un endroit propice où s’accumulent les mauvaises herbes et les branches qui chutent des arbres de caroubiers et les arbres de faux poivrier, qui ont besoin d’être arrosés pour pouvoir résister à la sécheresse. Un lot de terrain vide s’est transformé en dépotoir à ciel ouvert où sont jetés tous genres de déchets solides et les déchets des constructions. Les résidents des immeubles lassés de voir le mauvais paysage réclament le ravalement des façades de ces vieux bâtis et leur peinture et de procéder à la réfection des escaliers et des trottoirs, afin d’éviter leur dégradation totale.
La cité nécessite également la mobilisation des moyens humains et matériels des services de l’APC pour nettoyer les espaces et les rues et éliminer les points noirs, que ce soit les déchets ménagers ou solides et les herbes nuisibles et les équiper des aires de jeux pour les enfants. Cette opération de nettoyage à laquelle vont participer certainement les résidents de ladite cité va leur offrir un meilleur cadre de vie et va rendre l’éclat aux espaces de verdure, où leurs enfants peuvent se distraire et fuire les appartements et aussi les personnes âgées trouveront où respirer l’air surtout après le coucher du soleil au lieu d’étouffer à l’intérieur des logements. Une cité qui mérite d’être embellie et ses espaces aménagés à l’instar des autres cités d’habitation.
Fatima Atmani

Résorption de l’habitat précaire à Tiaret
Une feuille de route pour un relogement en trois phases
«Après un recensement préalable de 352 familles des bâtiments dits Zaballa et Diar El Hana, nous avons établi une feuille de route de relogement scindée en trois phases», nous a confié un responsable de la daïra de daïra de Tiaret.
Notre interlocuteur, qui revenait sur l’opération de relogement dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire au niveau du chef-lieu de wilaya, a précisé que «la première phase concerne les locataires OPGI au nombre de 28, installés dans l’ensemble urbain 200 logements réalisé nouvellement à la cité Sonatiba».
La deuxième phase concernera les locataires chez les privés sur les deux sites suscités, à savoir une quarantaine de familles. La dernière phase touchera les propriétaires détenant un livret de foncier ce qui représente la phase la plus importante de l’opération. L’opération, dont les procédures administratives sont déjà entamées se déroule dans la sérénité, elle sera prochainement achevée pour lancer le projet de relogement de 88 familles de la cité Chaïb-Mohamed (ex-Battoir). Les opérations de relogement seront toutes suivies par des procédures de démolition des habitations concernées pour éviter leur réoccupation par des intrus.